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Roland Kermarec - Espoirs Démocrates
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Roland Kermarec - Espoirs Démocrates
6 avril 2008

Le "Rex", ou "Tout seul, tout est possible"

Lundi dernier, les membres du Mouvement Départemental du MoDem 47, rejoints par un certain nombre de personnes actives au cours des semaines passées, se sont réunis afin de débattre des dernières élections pour en "tirer les leçons" et en faire un "retour d'expérience". Pardon, que dis-je, un "REX", puisque c'est semble-t-il le terme officiel utilisé par les puristes et autres experts en la matière. Disons, pour faire simple, ce qui a marché et ce qui a foiré. La grande solitude ressentie par tous ceux qui se sont lancés dans cette aventure est revenue sur le devant de la scène à plusieurs reprises. Un candidat aux Municipales a souligné qu'il était essentiel, quand on a une équipe, de "briefer" soigneusement chacun des membres de cette équipe afin de ne pas commettre d'erreurs et d'être le plus efficace possible. L'avantage, quand on est tout seul, c'est au moins qu'il est un tout petit peu plus facile de se briefer soi-même et que personne ne peut ensuite venir vous faire de reproches (ou ils seraient bien reçus). L'autre avantage étant qu'on ne doit rien à personne et qu'on peut s'attribuer légitimement l'intégralité des voix que l'on a recueillies. Autrement dit, si j'ai obtenu un certain nombre de voix (allez, un test contre la maladie d'Alzheimer : combien de voix, déjà, à l'unité près, pour savoir si vous lisez mon blog attentivement ?), je ne le dois pas à quelqu'un qui serait venu faire de la retape pour mon compte : puisque j'ai tout fait moi-même, de la profession de foi au collage d'affiches en passant par les prises de contact, je suis une sorte de candidat bio sans additif, en somme.

Evidemment, le revers de la médaille, comme je l'ai souligné durant la réunion, a été le manque de temps : pour faire des devis pour les affiches, pour ne pas faire certains trucs en catastrophe, pour organiser davantage de petites réunions, pour aller voir des associations et d'autres organismes que je comptais visiter au départ. Ce manque de temps a été souligné à plusieurs reprises aussi par les autres, et c'est plutôt logique quand on sait que le MoDem venait à peine de naître, un peu comme si on demandait à un bébé en couche-culottes de passer le bac fissa, le biberon aux lèvres. Nous avons donc fait apparaître plusieurs failles, comme l'esprit d'équipe qui devra être renforcé, le manque de coordination qui a souvent été noté, la communication interne qui a fait défaut. Comme je l'ai alors indiqué, ce n'est pas parce que nous nous prononçons contre la politique de Sarkozy, dont le slogan était "Ensemble, tout est possible", qu'il faut obligatoirement en inventer un pour nous qui serait "Tout seul, tout est possible".

Chacun a également tenté de faire ressortir les points positifs, les atouts qui sont apparus. De mon côté, j'ai retenu mes relations avec la presse (pour le grand nombre d'articles que j'ai obtenus et le plaisir que j'ai ressenti à travailler avec les journalistes néracais) et, justement, le challenge qu'a représenté le fait d'avoir à se débrouiller plus ou moins seul dans des dédales auxquels je n'avais jamais songé jusque-là. Le fait d'en ressortir grandi, en quelque sorte.

arthuis

"Tout seul, tout est possible". Une maxime toute fraîche qui doit trotter dans la tête de "l'ami François" à l'heure qu'il est, au moment où il est un peu sorti d'un certain silence sur Europe 1 aujourd'hui pour protester notamment contre l'alignement de Sarkozy sur la politique de Bush en Afghanistan. Un autre de ses "amis" s'est en effet barré en le traitant quasiment d'illuminé, ou en tout cas de gourou à la tête d'une "secte" : Jean Arthuis, un sénateur parmi la trentaine qui restent, qui souhaite quitter le navire en embarquant le coffre du trésor, à savoir l'argent de l'UDF, les immeubles et tout. Il veut même mettre le MoDem à la rue sous prétexte que son siège appartiendrait à ce mouvement politique défunt et enterré, tranquille le gars : tant qu'à être gonflé, autant l'être avec culot et panache, effectivement. Le désert s'agrandit ? A ce stade-là, le Sahara, c'est le Paradis. C'est beau, l'amitié... Certains mériteraient d'avoir un "Rex" à leurs basques. Et là, je ne parle pas de "retour d'expérience".

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